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Le développement du goût chez les enfants

Andrée-Anne Vincent

Le processus de développement du goût n’est pas toujours de tout repos! En effet, il peut être rempli de défis chez certains enfants pour plusieurs raisons : leurs papilles, leur génétique et même leurs préférences innées pour certaines saveurs.

- Andrée-Anne -

Saviez-vous que le processus de développement du goût commence dès les premières semaines de grossesse chez l’enfant? Eh oui! L’enfant développe ses préférences grâce aux différentes saveurs du liquide amniotique. Et ce processus se poursuit tout au long de sa vie. À la naissance, si la maman allaite, c’est par le lait maternel que l’enfant découvre les saveurs. En effet, le goût du lait varie en fonction des aliments que mange la mère. Vers 6 mois, le bébé découvre les saveurs à travers les aliments solides. Par la suite, l’exposition à de nouveaux aliments et mets lui permet de développer ses préférences.

La vérité au sujet des papilles gustatives

Vrai ou faux? Les papilles gustatives détectent des saveurs bien précises en fonction de leur position sur la langue. Faux! Chaque papille peut reconnaître le sucré, le salé, l’acide, l’amer et l’umami*. Et elle y parvient, peu importe l’endroit où elle se situe sur la langue, mais aussi dans la bouche, les joues, le palais et la gorge.

Autre fait intéressant : les tout-petits possèdent plus de papilles que les adultes. C’est pourquoi ils sont souvent plus sensibles aux saveurs des aliments.

* Goût assez neutre et agréable en bouche présent dans plusieurs types d’aliments, comme la viande, les poissons, les légumes et les produits laitiers.

Une question de génétique

Avez-vous déjà entendu parler des super-goûteurs? Ils représenteraient 25 % de la population. Ces personnes possèdent plus de papilles gustatives. C’est ce qui leur permet de goûter davantage la saveur des aliments amers.

Ces personnes appelées super-goûteurs peuvent percevoir l’amertume de façon très intense. Or, cette sensation peut être désagréable. Ainsi, certaines personnes consomment beaucoup moins d’épinards, de choux de Bruxelles ou de brocoli que celles dont les gènes sont plus favorables à cette saveur.

La sensibilité à l’amertume est due aux gènes associés aux récepteurs de la bouche. Elle demeure la même pour tous les aliments amers, peu importe la façon dont ils sont cuisinés. Il est difficile de savoir si un enfant est un super-goûteur ou si les aliments amers ne lui plaisent tout simplement pas. C’est avec le temps qu’on le découvre! Il est donc important de continuer à lui offrir ces aliments.

Des préférences innées

Dès la naissance, les enfants aiment le goût sucré. Cette préférence demeure pendant l’enfance et l’adolescence, puis diminue à l’âge adulte. De façon générale, les enfants ont une préférence pour les aliments sucrés et une certaine réticence envers les aliments amers. Il n’est donc pas étonnant que les enfants acceptent mieux les fruits que les légumes.
Plus on expose un enfant à des aliments sucrés, plus l’enfant les appréciera. Et ce sera d’autant plus vrai s’ils sont mis en valeur. C’est pourquoi il n’est pas recommandé d’utiliser les aliments plus sucrés pour récompenser votre enfant! Voici des exemples de situations où les aliments sucrés sont mis en valeur : « Tu as eu un bon bulletin, alors je t’invite à la crèmerie pour te récompenser! », « As-tu vu les beaux petits gâteaux que j’ai cuisinés pour te féliciter de ton comportement? ».

Des goûts propres à chacun

Comme mentionné, plusieurs facteurs amènent les enfants à vouloir manger ou non certains aliments. De plus, chaque enfant a ses goûts personnels! Ne vous découragez donc pas si vous avez de la difficulté à faire aimer certains aliments à vos enfants. Exposez-les souvent à ces aliments dans un contexte agréable. Ainsi, vous mettrez toutes les chances de leur côté et les aiderez à développer leurs goûts. Pour d’autres trucs et conseils, consultez les articles Néophobie et sélectivité alimentaires : comment simplifier les repas? et Les enfants difficiles aux repas. Que faire?

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