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Les enfants ont une attirance naturelle pour le goût sucré. En fin de repas, les desserts peuvent donc être perçus comme une récompense pour avoir mangé son plat principal. Alors, les desserts ont-ils encore leur place dans l’alimentation des enfants? La réponse est oui! Voyez comment intégrer les desserts aux repas tout en évitant de négocier pour que l’enfant mange d’abord son plat principal.
Le dessert peut parfois être utilisé comme moyen de négociation ou comme récompense quand un enfant ne veut pas des aliments servis au repas. Par exemple, pour l’inciter à manger, il peut parfois être tentant de lui dire : « Mange tout ton repas si tu veux ton dessert! » ou « Bravo, tu as mangé tes légumes, tu as droit à ton dessert ». Quoique bien intentionnée, cette façon de faire ne lui rend pas service. En effet, un enfant qui sent que le dessert est une récompense pour avoir terminé son repas ou pour avoir mangé ses légumes lui accordera une valeur plus importante.
L’enfant cherchera alors à obtenir son dessert, peu importe son niveau de faim. Et en se forçant à manger davantage du plat principal pour accéder au dessert, l’enfant mangera plus que ses besoins. Avec le temps, cela risque de brouiller les signaux envoyés par son corps ou de nuire à sa relation avec les aliments.
Généralement, un enfant qui grandit dans un milieu où le dessert ne sert pas à négocier ou à récompenser aura la même réaction devant un morceau de gâteau qu’un bol de fruits : manger à sa faim!
Si votre enfant mange peu aux repas et que vous cherchez des astuces pour gérer cette situation, consultez notre article Votre enfant refuse de manger? Découvrez pourquoi et comment éviter de négocier!.
Il faut voir le dessert comme un complément au repas. Il est donc important d’offrir des aliments nutritifs la plupart du temps. Cela dit, rien n’empêche d’en offrir des moins nutritifs à l’occasion.
Vous pouvez déterminer ce que sera le dessert servi aujourd’hui ou offrir un choix d’aliments à votre enfant.
Un dessert n’a pas toujours besoin d’être un aliment très sucré, comme un biscuit du commerce, par exemple. Même si les desserts du commerce peuvent être servis à l’occasion, les aliments nutritifs sont à privilégier sur une base quotidienne. Un yogourt, des fruits, une compote de fruits, un pouding au riz ou un biscuit à l’avoine maison seraient de bons exemples.
Pour varier les plaisirs au gré des saisons et des aubaines, consultez nos recettes de desserts!
La gestion du dessert peut vite devenir une source de conflits ou de négociation. Même si l’enfant mange peu ou pas au repas, souvenez-vous de lui donner droit à sa portion de dessert, comme à tous les membres de sa famille. En évitant les conflits à table, il sera plus facile de profiter du plaisir de partager un repas en famille!
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